Space X et l’IPO du siècle !
Bitcoin à 87.000 $ et Ethereum à 3000 $... et après ?
Bienvenue sur Momentum, la newsletter pour investir et gérer ses finances personnelles ! Aujourd’hui, on parle de :
Et si vous pouviez payer jusqu’à 35 fois moins d’impôts (100 % légalement) ?
Coup de tonnerre à Wall Street : La CFTC autorise l’utilisation les cryptos comme collatéral (Etude de cas)
SpaceX et l’IPO du siècle : quand l’espace devient un actif financier (La pépite de la semaine)
France : les taux des obligations d’Etat à 10 ans remontent à 3,61 %, leur niveau le plus haut depuis la crise grecque fin 2012
US : la Réserve Fédérale a baissé ses taux directeurs à 3,75 % le 10 décembre comme anticipé. Retour de la liquidité ?
Dollar : L’hégémonie du dollar se maintient en représentant 65 % des réserves de change et 50 % des transactions mondiales
Chine : la Chine bat un nouveau record d’excédent commercial à près de 1.185 milliards de dollars sur 12 mois
Crypto : Vanguard ouvre enfin les accès aux ETF Crypto à ses 50 millions de clients
Marchés : Le S&P500 et le Nasdaq ont battu de nouveaux records historiques jeudi dernier :
SpaceX et l’IPO du siècle : quand l’espace devient un actif financier
Début décembre, Elon Musk a confirmé préparer l’introduction en bourse de SpaceX, envisagée pour 2026.
Avec une valorisation cible autour de 1 500 milliards de dollars et plus de 30 milliards de dollars à lever, l’opération dépasserait largement le record de Saudi Aramco en 2019.
Mais au-delà du chiffre, cette IPO marque surtout un changement de statut du spatial, désormais au cœur des grandes dynamiques économiques mondiales.
SpaceX n’est plus une société expérimentale. Elle est rentable, stratégique, et positionnée à l’intersection de quatre révolutions majeures :
le spatial,
l’Internet global,
l’intelligence artificielle
et l’énergie.
Une entreprise déjà rentable, mais face à un mur d’investissements
Selon Bloomberg, SpaceX devrait générer environ 15 milliards de dollars de revenus en 2025, puis 22 à 24 milliards en 2026, principalement grâce à Starlink.
Contrairement à de nombreuses IPO technologiques, il ne s’agit pas de financer une survie incertaine, mais d’accélérer une trajectoire déjà solide.
Les besoins de capitaux restent toutefois considérables.
Le développement de Starship, l’expansion de Starlink et les projets d’infrastructures spatiales dépassent ce que peuvent offrir des levées privées classiques.
La Bourse devient alors un outil stratégique plutôt qu’un renoncement au contrôle.
L’IA et l’énergie, véritables moteurs du projet
Le cœur de cette IPO n’est pas Mars, mais l’intelligence artificielle.
Elon Musk anticipe une limite structurelle de l’IA terrestre : l’énergie et les infrastructures. Les centres de données font déjà face à des contraintes croissantes de foncier et d’électricité.
SpaceX explore une alternative radicale :
Des capacités de calcul en orbite, alimentées par une énergie solaire abondante. Les futures générations de satellites Starlink intégreraient davantage de traitement embarqué, transformant la constellation en une brique essentielle de l’infrastructure mondiale de l’IA.
Dans ce cadre, la valorisation évoquée reflète moins une société de lancements qu’un socle énergétique et numérique global, difficilement réplicable.
Une opportunité incontournable ?
Avant l’IPO, l’accès direct au capital de SpaceX restera réservé aux investisseurs privés. Mais cette annonce confirme plusieurs tendances de fond utiles pour un investisseur :
la montée en puissance des infrastructures critiques,
la convergence entre IA, capital intensif et géopolitique,
la rareté des actifs capables de capter durablement des flux de capitaux.
D’un point de vue pratique, cela plaide pour une approche long terme :
Privilégier les leaders d’infrastructure, rester prudent face aux valorisations purement spéculatives liées à l’IA, et intégrer ces dynamiques dans une allocation diversifiée.
L’IPO de SpaceX ne sera pas qu’un événement boursier
Elle marque un basculement : l’espace devient un actif stratégique mondial, que les investisseurs ont intérêt à comprendre bien avant son entrée sur les marchés. Autrement dit, deux options s’offrent à qui veut raisonnablement profiter de cette occasion historique :
Se ruer sur l’action dès son entrée en cotation, en encaissant toute la volatilité à venir
Attendre que le marché se calme après cette ruée pour cibler des points d’entrée plus intéressants, en prenant le risque de rater le coche
Ces deux approches sont à considérer dans une optique de long terme, avec un horizon d’au moins 4 ans.
Et si vous pouviez payer jusqu’à 35 fois moins d’impôts (100% légalement) ?
Vous avez investi, bravo !
Mais savez-vous à combien vous allez être taxé sur vos investissements ?
Le PEA, malgré sa fiscalité moindre, n’a jamais réussi à combler les espérances placées en lui.
Tout comme le statut LMNP pour l’investissement immobilier.
Ces supports partiellement défiscalisés sont intéressants mais ne constituent pas une stratégie solide, durable et globale.
Et si la holding était la solution ?
La holding fait l’objet de fantasmes.
Tous les milliardaires ont la leur :
Xavier Niel possède la plupart de ses actifs via sa Holding NJJ, Bernard Arnault via sa Holding Agache SCA.
Ce qui amène à penser qu’elle leur est réservée. Mais c’est faux.
La holding est la seule raison pour laquelle les riches restent en France
Elle fait de la France un véritable petit paradis fiscal 100 % légal.
Vous pensez que j’exagère ?
Alors comment appelez-vous un pays dans lequel :
Je ne paye presque aucun impôt sur l’argent de mes biens immobiliers ou parts d’entreprises (seulement 0.75 %),
Je paye 0 € de ma poche pour l’apport demandé par la banque en vue de mon prochain investissement,
Je paye 0 € d’impôts lorsque je sors l’argent d’une société pour le prêter à une autre,
Je peux largement vivre sur ma Holding sans sortir un seul euro,
Le coût du comptable est quasi instantanément amorti par les économies d’impôts
Je suis moins taxé qu’un salarié sur ses revenus lorsque je me verse l’argent (en dividende)
Et cela sans aucune limite de montant ni fraude bien sûr.
Tout cela est possible avec la holding
Si vous ne savez pas comment vous y prendre, j’ai ce qu’il vous faut.
J’ai un partenaire qui a créé une vidéo dans laquelle il explique tout pas à pas.
Après avoir vu cette vidéo:
Vous saurez comment une holding peut vous permettre de sécuriser et structurer vos investissements, tout en profitant d’avantages fiscaux souvent méconnus.
Vous comprendrez comment utiliser une holding pour optimiser la gestion de votre patrimoine et maximiser vos bénéfices à long terme.
Vous découvrirez des stratégies concrètes pour diversifier vos sources de revenus en créant un groupe d’entreprises, tout en réduisant votre exposition fiscale.
Coup de tonnerre à Wall Street : La CFTC autorise l’utilisation les cryptos comme collatéral
La plupart des investisseurs n’ont pas encore pris la mesure de l’annonce publiée le 9 décembre par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC).
Il s’agit peut-être de la plus grande avancée institutionnelle pour Bitcoin depuis l’arrivée des ETF spot
La CFTC autorise désormais officiellement l’utilisation de cryptomonnaies — au premier rang desquelles Bitcoin — comme collatéral dans les produits dérivés régulés américains.
En clair : un desk de Wall Street peut désormais poster du Bitcoin comme garantie dans une opération à terme supervisée par la régulation américaine.
Cette évolution, passée presque inaperçue, bouleverse silencieusement l’architecture financière mondiale.
Bitcoin cesse d’être un actif périphérique. Il devient un actif mobilisable, reconnu par les infrastructures du marché américain. La décision de la CFTC inscrit Bitcoin au cœur des marchés régulés, dans une position qui était impensable il y a encore trois ans.
Une décision réglementaire sans précédent
Le 8 décembre, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a annoncé via un communiqué officiel (Release 9146-25) l’approbation d’un cadre permettant :
l’utilisation de Bitcoin et d’autres actifs numériques comme collatéral dans des produits dérivés régulés,
la création d’un programme pilote permettant aux plateformes crypto enregistrées d’opérer sous supervision directe,
l’intégration progressive des actifs numériques dans la structure du marché américain des dérivés.
Selon Bloomberg, cette décision ouvre la porte à une « nouvelle classe de collatéral » mobilisable par les acteurs de Wall Street pour couvrir leurs expositions futures, options ou swaps.
Pourquoi est-ce majeur ?
Jusqu’ici, les cryptomonnaies restaient cantonnées à la finance numérique : du collatéral accepté par les plateformes crypto… mais pas par la finance traditionnelle.
Ce verrou saute.
Trois conséquences directes :
Hausse mécanique de la demande institutionnelle : les banques, fonds, desks de produits dérivés peuvent désormais détenir du Bitcoin pour des besoins de collatéralisation.
Diminution du coût du capital pour les acteurs crypto : le Bitcoin devient un actif mobilisable, reconnu, valorisé par le système financier traditionnel.
Intégration officielle du Bitcoin dans l’architecture de marché américaine : la CFTC valide sa fiabilité opérationnelle comme actif de garantie.
Bitcoin n’est plus seulement un actif spéculatif : c’est maintenant un actif collatéralisable au cœur de la finance régulée.
Le programme pilote : un pont structurant entre crypto et régulation
La CFTC lance également un « Bitcoin Pilot Program », permettant à des acteurs crypto d’opérer dans un environnement supervisé et d’expérimenter de nouvelles formes de marchés dérivés, avec des garanties renforcées.
Bitcoin Magazine rappelle que ce programme constitue « une étape essentielle pour moderniser l’infrastructure des marchés américains ». C’est un signal clair : les autorités régulent, structurent et normalisent — elles ne cherchent plus à marginaliser.
Que faire de cette nouvelle ?
Cette évolution réglementaire américaine marque surtout une réduction structurelle du risque associé à Bitcoin, même si sa volatilité à court terme reste élevée.
En pratique :
L’arrivée massive d’acteurs institutionnels diminue le risque de marché, car plus un actif est utilisé comme collatéral, plus sa liquidité devient profonde et résiliente.
La volatilité extrême tend mécaniquement à se lisser, non pas seulement car Bitcoin varie moins, mais parce que les contreparties deviennent plus solides et que les volumes absorbent mieux les chocs.
L’acceptation de Bitcoin comme collatéral l’inscrit dans la catégorie des actifs “à faible risque structurel” pour les horizons longs, à l’image de ce qui s’est produit historiquement pour l’or ou les obligations souveraines une fois intégrées aux marchés régulés.
Malgré la baisse récente, Bitcoin n’a jamais été aussi peu risqué qu’aujourd’hui
Pour un placement de long terme bien sûr, il s’installe durablement comme un actif macro‑financier mondial.
Cela valide encore davantage l’intérêt d’une allocation long terme, raisonnable et proportionnée à son profil de risque.
Mieux vaut viser une exposition maîtrisée, pensée pour 5 à 10 ans, qu’une spéculation court‑termiste qui s’expose aux secousses du marché.
Strategy a acquis 10 645 bitcoins supplémentaires pour 980 millions de dollars ce lundi.
Et vous, avez-vous recommencé à accumuler ?
À la semaine prochaine sur Momentum !
L’équipe Momentum ⏳









