La stratégie secrète de Trump : coup de poker ou simple folie ?
Top 5 des plus grosses crises financières mondiales
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Un géant de la Tech s’effondre…
L’investissement réservé aux milliardaires…
Top 5 des plus grosses crises financières mondiales
La stratégie secrète de Trump : coup de poker ou simple folie ?
TRUMP : 50 pays se seraient déjà précipités pour négocier. Le Japon en tête. La Chine a déclaré ce matin qu'elle ne négociera jamais…
RECORD : L’action d’Apple perd 20% en 3 jours, soit 640 milliards de dollars. La raison ? Les tensions commerciales entre les USA et la Chine.
FRANCE : -20% depuis janvier pour l’action de Schneider Electric. En cause : une trop forte dépendance aux géants de la tech et aux data centers.
PÉTROLE : Le Brent dévisse de 4,5% à 62,64 $, un plus bas depuis 2021. Trump, l’OPEP et l’Arabie Saoudite font baisser les prix.
IA : L’IA pourrait faire gagner +7% de productivité/an aux entreprises du CAC 40. Les mieux placées ? Orange, Airbus, Capgemini, BNP Paribas et Dassault.
Top 5 des plus grosses crises financières mondiales
Alors que les marchés s’effondrent sous l’impact des nouvelles taxes imposées par Donald Trump, la crainte d’un krach refait surface. Mais ce ne serait pas la première fois…
Retour sur 5 crises qui ont marqué l’histoire :
1. 1929 – Le Jeudi noir à Wall Street
Les chiffres :
Dow Jones : -22% en quelques heures, -89% en 3 ans
9 000 banques font faillite aux États-Unis
Il faudra attendre 1959 pour retrouver le niveau d’avant-crise
L’histoire :
Le 24 octobre 1929, Wall Street s’effondre. C’est le début de la Grande Dépression. L’économie américaine s’écroule, le chômage explose, la misère s’installe. La crise s’étend à l’Europe, déjà fragilisée, et ouvre la voie à des bouleversements politiques majeurs.
2. 1987 – Le Lundi noir
Les chiffres :
Dow Jones : -22,6% en une seule journée
500 milliards de dollars effacés en quelques heures
Les marchés mondiaux chutent en cascade
L’histoire :
Le 19 octobre 1987, les marchés paniquent face au déficit américain et à la remontée des taux allemands. La crise est brutale, mais courte : les banques centrales interviennent rapidement pour limiter la casse. C’est le début des « coupe-circuits » boursiers automatiques.
3. 2000 – L’explosion de la bulle Internet
Les chiffres :
Nasdaq : -27% en deux semaines, -78% au total
Plus de 5 000 milliards $ de capitalisation effacés
Des dizaines de start-ups disparaissent
L’histoire :
L’euphorie des années 1990 autour de la “nouvelle économie” explose en vol. La bulle Internet éclate en mars 2000, entraînant dans sa chute télécoms, médias et géants de la tech. Amazon survit. Beaucoup d’autres ne s’en relèveront jamais.
4. 2008 – La crise des subprimes
Les chiffres :
Faillite de Lehman Brothers : 600 milliards $ d’actifs
S&P 500 : -57% en 18 mois
30 millions d’emplois perdus dans le monde
L’histoire :
Des millions d’Américains surendettés, des banques gavées de créances douteuses… puis la chute. La faillite de Lehman provoque un effondrement global. La récession frappe fort, les États sauvent les banques, mais l’économie mettra des années à se relever.
5. 2020 – Le krach du Covid
Les chiffres :
CAC 40 : -39% en un mois
Dow Jones : -12,9% en une seule séance
Le pétrole passe sous 0 $ le baril
L’histoire :
La planète s’arrête. En mars 2020, l’annonce de la pandémie mondiale déclenche une panique historique sur les marchés. Les confinements et la paralysie économique précipitent des milliers d’entreprises au bord du gouffre. Seul le soutien massif des États évite une dépression.
Et aujourd’hui ?
Les marchés tanguent à nouveau. Entre guerre commerciale, inflation et ralentissement économique, certains y voient les prémices d’un nouveau choc mondial.
On en parle plus bas…
L’investissement réservé aux milliardaires est enfin accessible
En temps de crise, rien de tel que les investissements non corrélés aux marchés financiers.
Il y en a un dont on parle peu car il est difficile d’accès, c’est le Private Equity.
Pourtant, sur les 20 dernières années, le Private Equity a une performance annualisée de 10% (nette de frais de gestion).
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Comprendre les fondamentaux du Private Equity
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La stratégie secrète de Trump : coup de poker ou simple folie ?
Alors que les marchés dévissent, que les analystes revoient leurs prévisions de croissance à la baisse, et que l’inflation menace de revenir en force…
Une seule question agite désormais Wall Street :
Donald Trump est-il en train de faire exploser l’économie mondiale ?
La semaine dernière, les annonces du Président sur les droits de douane ont déclenché une véritable onde de choc.
Certains y voient un plan génial.
D’autres, une manœuvre suicidaire.
Qui croire ?
Voici ce qu’il faut comprendre.
1. L’état des marchés en 10 points clés :
Les 7 Magnifiques ont perdu 1 550 milliards de dollars en 1 semaine (dont 443,5 milliards pour Apple).
Le Nasdaq 100 est officiellement en bear market (-22,7% depuis le 16 décembre).
Le Dow Jones chute de -14,9% depuis décembre, le S&P 500 perd -17,4%.
Le marché européen n’est pas épargné : -10 % sur un mois pour le STOXX 600.
Plus de 9 600 milliards de dollars de capitalisation ont disparu depuis le 20 janvier.
Le pétrole s’effondre : -14% en 2 jours, au plus bas depuis 4 ans.
Jaguar Land Rover suspend ses livraisons vers les États-Unis.
Elon Musk propose un accord de libre échange entre l’UE et les US.
La Chine annonce 34% de tarifs de rétorsion contre les produits américains.
Si Powell (boss de la Fed) freine sur les baisses de taux : l’inflation pourrait repartir.
2. Trump : Génie ou danger public ? Les 3 théories qui s'affrontent
Dans les médias, 3 théories sur Trump se démarquent :
→ Trump est devenu incontrôlable
Il gouverne seul, ne suit aucun plan, et prend des décisions erratiques.
Il ne cherche qu’à semer le chaos pour marquer l’histoire.
Dans cette version, l’économie mondiale va droit dans le mur.
La bourse va s’effondrer. Et le dollar avec.
→ Trump est dogmatique
Il rêve d’un retour à l’Amérique industrielle d’avant la mondialisation.
Il veut des frontières, du protectionnisme, et une reconquête économique souveraine.
Ce scénario implique un choc économique fort, mais suivi d’un possible retour à l’équilibre sur de nouvelles bases.
→ Trump est pragmatique
Il applique “The Art of the Deal”.
Ses annonces chocs ne sont que des leviers de négociation.
Il ne veut ni inflation ni krach. Juste de meilleures conditions pour les États-Unis.
Dans ce cas, il est probable que des accords bilatéraux soient négociés dans les semaines à venir.
Et que les marchés rebondissent rapidement.
Et toi tu en penses quoi ?
3. Tout comprendre aux droits de douane (et pourquoi Trump mise tout dessus)
Les « tariffs » sont un mot qui revient en boucle depuis des semaines.
Voici ce que vous devez absolument comprendre sur leur mécanique, leurs impacts et leur potentiel stratégique.
Les effets de premier ordre des tarifs :
Des revenus directs pour l’État, payés à la fois par les producteurs étrangers et les consommateurs américains.
Une perte d’efficacité économique globale, car la production se réorganise selon des logiques politiques, pas de coûts.
Un effet stagflationniste : les producteurs étrangers subissent la déflation (perte de débouchés), pendant que les pays taxeurs subissent l’inflation (hausse des prix importés).
Une protection temporaire du tissu industriel local, au prix d’une baisse d’efficience, compensable seulement par du soutien monétaire et budgétaire.
Un outil stratégique en période de guerre économique, pour relocaliser et sécuriser des chaînes de valeur critiques.
Une réduction des déséquilibres extérieurs, en diminuant la dépendance aux importations et aux capitaux étrangers.
Les effets de second ordre (plus subtils mais décisifs) :
Si les pays visés ripostent, on entre dans un cycle de sanctions réciproques, et de stagflation généralisée.
Si les banques centrales réagissent, on aura :
Baisse des taux et dépréciation monétaire dans les pays déflationnistes.
Hausse des taux et renforcement de la devise dans les pays inflationnistes.
Si les gouvernements adaptent leur budget, on aura :
Relance dans les pays en ralentissement.
Austérité dans les pays en surchauffe.
Ces réactions peuvent amplifier ou atténuer les premiers effets.
Tout dépend du jeu diplomatique… et du timing.
TOP 10 de vos questions sur la situation actuelle
1. Pourquoi la Bourse ne chute-t-elle pas davantage ?
Parce que les marchés misent encore sur une issue négociée, malgré des hausses de droits de douane bien supérieures aux attentes initiales.
2. Les investisseurs savent-ils vraiment anticiper les crises ?
L'histoire montre que les marchés peuvent rester optimistes… jusqu’au moment où il est trop tard pour réagir.
3. Est-ce un moment historique ?
Oui, il faut remonter à la fin du XIXe siècle pour voir des tarifs douaniers de cette ampleur aux États-Unis.
4. Que cherche réellement Trump avec ces taxes ?
Réindustrialiser l’Amérique et isoler la Chine, mais la faisabilité reste incertaine vu les délais de relocalisation.
5. Que nous disent les mouvements boursiers ?
Les valeurs cycliques dévissent, les défensives résistent : les investisseurs se repositionnent rapidement.
6. Que s’est-il passé lors de la première guerre commerciale ?
Le marché avait chuté de 20 %, avant de rebondir après une baisse des taux de la Fed — un scénario que certains espèrent voir se répéter.
7. Quelles sont les cartes restantes de Trump ?
Baisse d’impôts, dérégulation bancaire ou pression sur la Fed : Trump a encore des leviers, mais le temps presse.
8. Quelles sont les prochaines échéances à suivre ?
Les réponses de l’UE, les discours de Powell et les réunions de la Fed en mai et juin seront décisifs pour les marchés.
9. Comment adapter son portefeuille ?
Réduire l’exposition aux cycliques exportatrices, privilégier les valeurs défensives et profiter de la volatilité via les opérateurs boursiers.
10. Faut-il miser sur l’or ?
Oui, l’or reste un actif refuge, surtout face à la dédollarisation croissante des banques centrales.
Ce que Trump veut (peut-être) vraiment
Derrière les effets d’annonces et les tweets incendiaires, un objectif émerge : Rééquilibrer les dépendances mondiales.
Parce que l’économie américaine ne peut plus tenir debout sur :
Des importations massives,
Des déficits chroniques,
Une dette publique colossale,
Et un dollar surévalué.
Il fallait donc un choc.
Le voilà.
Les marchés sont paniqués.
Mais Trump pourrait bien jouer sur un timing parfait : affoler les indices, forcer des concessions… puis revenir à la table des négociations pour apparaître comme le sauveur.
Reste à savoir…
Est-ce que ce plan est génial ?
Ou est-ce que tout ça est en train de lui échapper ?
Affaire à suivre.
L’équipe Momentum ⏳