Bitcoin sous 90.000 $ : début de Bear Market ?
Et Nvidia qui décide du sort de la bourse US ce mercredi !
Bienvenue sur Momentum, la newsletter pour investir et gérer ses finances personnelles ! Aujourd’hui, on parle de :
Crypto : les carottes sont cuites ? (Etude de cas)
Nvidia : le rebond de la bourse US se décide ce mercredi
La bulle de l’IA : mythe ou réalité ? (La pépite de la semaine)
FED : La probabilité de baisse de taux en décembre est passée de 100 % fin octobre à 44 % cette semaine à cause de la hausse de l’inflation aux US.
FRANCE : L’exécutif organise en urgence un événement “Choose France” pour faire diversion sur les 53 Mds d’euros de nouvelles taxes aux entreprises.
NVIDIA : Publication des résultats demain soir. Avec un poids de 16 % du S&P500, si c’est bon tout repart, si c’est mauvais attention aux dégâts…
CHINE : Ralentissement économique inédit : production industrielle, ventes au détail, demande intérieure, investissement fixe, immobilier… Effet des tarifs de Trump ?
DÉPART : Michael Burry qui avait prédit la crise des Subprimes et récemment shorté Nvidia et Palantir vient d’annoncer clôturer son fonds Scion management car il “ne comprend plus le marché”.
EMPLOI US : 150.000 licenciements enregistrés en octobre, un record depuis plus de vingt ans. Début de récession ou preuve que l’IA remplace les salariés ?
La bulle de l’IA : mythe ou réalité ?
On lit partout que la bulle de l’intelligence artificielle approche.
Certains essaient de la timer, mais l’histoire montre que c’est pratiquement impossible.
La vraie question est plutôt : est-ce vraiment une bulle?
OUI : les actions Tech représentent 56 % du marché boursier, un niveau record
C’est environ 5 points de pourcentage de plus que le pic atteint en 2000
lors de la bulle Internet.
Dans le même temps, les actions défensives ne représentent que 16 % du marché
Soit le niveau le plus bas jamais enregistré.
C’est la première fois dans l’histoire que les actions défensives restent en dessous de 20 %.
Par ailleurs, les valeurs cycliques traditionnelles, c’est-à-dire les actions qui évoluent en fonction du cycle économique, représentent 28 % de la capitalisation boursière totale, soit un niveau proche des plus bas historiques.
MAIS : regardons de plus près les données économiques
Le ratio P/E représente le prix payé pour chaque dollar de bénéfice.
Voici le P/E des entreprises qui étaient présentes au sommet de la bulle technologique en mars 2000 et qui sont encore des leaders aujourd’hui :
Mars 2000 vs aujourd’hui :
Nvidia 102 vs 58
Microsoft 63 vs 38
Apple 34 vs 41
Cisco 205 vs 28
Oracle 128 vs 61
Un ratio P/E ne prédit pas si une action est un achat ou une vente.
Il sert plutôt à comparer à quelle « valeur » une action s’échange dans le temps.
Ce n’est vraiment pas une comparaison un pour un car les compagnies sont beaucoup plus grosses et nous sommes dans un monde complètement différent mais c’est un exercice intéressant.
Les données montrent que les valorisations actuelles sont élevées mais loin de 2000
Car les mastodontes de la tech sont extrêmement profitables aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas à l’époque.
Attention toutefois, ces chiffres peuvent rapidement changer si les revenus et la profitabilité des compagnies commencent à ralentir.
D’où le fait que tous les regards sont tournés vers la publication des chiffres de Nvidia ce mercredi soir, LE leader de l’IA qui pèse plus de 16 % du S&P500 à lui tout seul !
L’idée géniale de Michael Saylor qui peut VOUS faire gagner gros (spécial pros) !
Vous connaissez forcément Michael Saylor, le patron de Microstrategy :
Microstrategy est une grosse entreprise cotée à la bourse américaine.
Elle vend des logiciels d’analyse de données.
Rien de bien excitant.
Alors pour booster sa valorisation, son patron, Michael Saylor a eu une idée brillante :
Plutôt que de laisser la trésorerie de sa société stagner bêtement sur un compte en banque, comme celle de Berkshire Hathaway et ses presque 400 milliards de dollars de trésor de guerre laissé dépérir…
Michael Saylor a eu l’idée de les investir… en Bitcoin.
Résultat : aujourd’hui sa société vaut plus grâce aux Bitcoins qu’elle détient que grâce aux logiciels qu’elle vend !
Il a fait d’une petite boîte de logiciels banals l’un des mastodontes de Wall Street qui rivalise avec NVIDIA !
Tout cela SANS idée géniale de logiciel révolutionnaire
Juste en investissant une partie du cash généré dans un actif qui prend en moyenne 100 % par an depuis sa création.
Et si VOUS pouviez faire pareil à votre échelle ?
Si vous êtes chef d’entreprise d’une TPE-PME, vous pouvez le faire.
Non, vous devriez le faire !
Ce serait presque une faute de ne rien faire de cette trésorerie qui dort !
Et cela ne concerne pas que les chefs d’entreprises
Cela vous concerne également si vous êtes freelance, indépendant ou en micro entreprise.
Ou même si vous avez simplement de la trésorerie dans la SCI via laquelle vous avez investi dans l’immobilier !
Il existe une solution simple et fiable pour investir votre trésorerie intelligemment
Aujourd’hui, je suis très content de vous présenter le sponsor du jour, Vivid, une Fintech française qui a révolutionné la trésorerie des petites et moyennes entreprises en facilitant son investissement.
Vivid, c’est quoi ?
Vivid, c’est le compte pro malin qui casse les codes de la gestion financière pour les TPE, PME et indépendants.
Créé en 2020 pour révolutionner la façon dont les particuliers gèrent leur argent. Vivid a gagné la confiance d’un demi-million de particuliers en Europe, grâce à sa capacité à simplifier la gestion financière personnelle.
Depuis 2024, Vivid a pivoté pour offrir son expertise aux professionnels, tout en conservant les mêmes standards d’excellence.
Sa mission :
Proposer des services de qualité aux petites entreprises avec des offres malines,
à des prix abordables (certains services sont même gratuits !)
et avec la flexibilité dont les petites structures ont besoin.
Vivid offre un large éventail de produits d’investissement en quelques clics :
Actions,
ETF,
MMFs,
iBonds
Et même crypto.
Vous avez tout l’éventail des supports les plus intéressants pour faire exploser votre trésorerie en toute liberté.
Des rendements fixes allant jusqu’à 4 % !
Mieux encore, si vous êtes plutôt frileux sachez que Vivid propose le Compte Intérêts, qui contrairement aux comptes à terme classiques (CAT), permet d’ajouter ou de retirer vos fonds à tout moment, sans frais.
Et il verse des intérêts fixes et quotidiens allant jusqu’à 4 % par an pendant les 4 premiers mois !
Pourquoi passer par Vivid ?
Acteur ultra sérieux : Vivid est un acteur régulé en Europe, ainsi que par le régulateur Français, ayant les agréments nécessaires pour proposer ses services : notamment prestataire de service d’investissement et la prestigieuse licence MICA, pour tout ce qui touche à la crypto.
Plateforme tout-en-un : Vivid est plus qu’un outil de placement de trésorerie, il s’agit d’une plateforme de pilotage pour les pro, incluant une gamme complète de services adaptés aux besoins des petites entreprises, tels que compte pro, facturation des clients, gestion de la facturation fournisseurs, frais pro, déplacements professionnels, etc. De plus, de nouvelles fonctionnalités sont attendues fin 2025 et début 2026, afin de renforcer encore l’offre.
Services gratuits et avantageux : Oui oui vous avez bien lu, vous pouvez bénéficier d’un plan entièrement gratuit, incluant des services de valeur tels que des cartes VISA (virtuelles et physiques), et des virements SEPA gratuits et instantanés.
Cash back : Autre avantage et pas des moindres, les paiements par carte permettent de récolter du cashback professionnel, pouvant atteindre jusqu’à 10% des dépenses !
Flexibilité : Sachez enfin qu’il est légalement possible d’ouvrir un deuxième compte pro, si vous disposez déjà d’un compte pro quelque part (au sein d’une banque traditionnelle ou autre). Ce qui vous permet de tester les services Vivid sans aucune contrainte.
Article rédigé en collaboration commerciale avec Vivid. Tout investissement comporte des risques de perte partielle ou totale du capital investi.
Bitcoin sous 90.000 $ : est-ce la fin ?
Le Bitcoin a enfoncé cette semaine les 90.000 $, clôturant en-dessous de sa moyenne mobile à 50 semaines.
Sans clôture au-dessus cette semaine, nous serons officiellement entrés en bear market sur les cryptos.
Mais est-ce la fin pour autant ?
Les cours des cryptomonnaies depuis la première semaine de janvier 2025 en disent long :
Il n’y a pas eu de véritable marché haussier cette année.
Le bitcoin est pratiquement stable et la plupart des altcoins sont en baisse.
Oui, nous avons connu des fluctuations, de la volatilité et quelques moments passionnants mais…
Dans l’ensemble, 2025 n’a été qu’une année de latéralisation
Est-ce ainsi que cela va se terminer ?
Que nous allons soudainement basculer dans un marché baissier complet ?
Alors que les Altcoins n’ont tout simplement PAS connu d’Alt Season comme ils l’ont pourtant fait à chaque cycle précédent ?
(les Altcoins sont actuellement à un plus bas depuis 4 ans, veille de la précédente Alt Season)
Pendant que les débutants paniquent, de gros acteurs investissent
Microstrategy indique avoir investi chaque jour de la semaine passée pour un total de 8.178 Bitcoins (835,6 millions de dollars)
Le président du Salvador a acheté pour 101 millions de dollars de BTC supplémentaires
Cameron WInklevoss, cofondateur de Gemini a tweeté “C’est la dernière fois que vous pourrez acheter du Bitcoin à moins de 90.000 $
Alors, opportunité pour les audacieux ou déni de réalité ?
La clôture de cette semaine nous le dira.
En attendant ces données graphiques, je constate en analyse fondamentale la continuation des nouvelles haussières, à commencer par le dépôt d’au moins 155 nouveaux produits indiciels crypto (ETF/ETP) ces 90 derniers jours à l’échelle mondiale.
Ils portent sur pas moins de 35 cryptomonnaies différentes.
Cette vague impressionnante montre qu’après le succès massif des ETF Bitcoin au comptant, les gérants traditionnels cherchent désormais à multiplier les produits sur toutes les grandes cryptomonnaies.
Ce que signifie réellement cette vague de dépôts
Attention : l’existence d’un ETF n’entraîne pas mécaniquement une hausse des prix.
L’histoire récente l’a montré.
Pour Bitcoin, la demande institutionnelle existait avant l’ETF : elle a précédé l’autorisation et a justifié par la pression notamment de BlackRock l’évolution de la réglementation pour créer un véhicule d’investissement adapté.
C’est cette demande préexistante qui a propulsé le produit phare de BlackRock, IBIT, au‑delà des 60 milliards de dollars d’encours.
À l’inverse, le lancement des ETF Ethereum — pourtant très attendus — n’a pas produit de résultat comparable
Faute de demande équivalente, et cela malgré des flux entrants significatifs relativement à la capitalisation totale d’Ethereum.
Cela illustre une règle simple : ce n’est pas l’ETF qui crée la demande ; c’est la demande qui justifie l’ETF.
Inverser le raisonnement revient à mettre la charrue avant les bœufs.
Pourquoi cette fois-ci, le contexte est plus fragile
Les gérants flairent une opportunité commerciale et proposent désormais des ETF sur un large éventail d’Altcoins, parfois très spéculatifs.
Ce mouvement accélère l’intégration de la crypto dans la finance classique, mais il se déroule dans une phase de marché beaucoup plus délicate : Bitcoin a récemment cédé des seuils techniques cruciaux, notamment sous les 95.000 dollars, et la confiance des investisseurs s’est nettement refroidie.
Dans ce type d’environnement, même un afflux de nouveaux produits peut être accueilli… par un flop.
Ce qu’il faut en retenir
La multiplication des trackers élargit les options disponibles via CTO et assurance-vie, ce qui est un progrès.
Mais il faut rester lucide : un ETF n’est qu’un emballage financier. Il ne rend pas une cryptomonnaie plus utile, plus rare, ou plus demandée.
En réalité, ces dépôts indiquent surtout que les gérants souhaitent capter des parts d’un marché en expansion… sans certitude qu’un afflux d’investisseurs suivra. En tout cas à court terme.
En pratique
J’observe les flux réels, et non les annonces, pour éviter tout FOMO, surtout dans un marché qui montre déjà de nets signes de faiblesse.
L’arrivée de centaines de nouveaux produits peut marquer un tournant dans l’adoption de long terme, mais rien ne garantit qu’elle enclenchera une nouvelle jambe haussière cette fin d’année 2025.
Personnellement, j’ai vendu mes positions à l’enfoncement des 100.000 $ mais je reste attentif pour entrer à nouveau en cas de retournement de tendance.
Et vous, qu’avez-vous fait ? Dites-le moi en répondant à cet email.
À la semaine prochaine sur Momentum !
L’équipe Momentum ⏳














