Alerte : Acheter de l’or maintenant… ou jamais ?
Que se passe-t-il sur les marchés ? Les prévisions de Goldman Sachs
Bienvenue sur Momentum, la newsletter pour investir et gérer ses finances personnelles ! Aujourd’hui, on parle de :
Bourse : Aston Martin s’envole, Moderna s’écrase
Acheter de l’or maintenant… ou jamais ?
Analyse de l’action de Sanofi
Que se passe-t-il sur les marchés ? Les prévisions de Goldman Sachs
IA : Sam Altman annonce 1 million d’utilisateurs de plus pour ChatGPT… en 1 heure suite au lancement de leur nouveau générateur d’images.
AUTO : L’action Aston Martin bondit de 13% après la vente partielle de l’écurie F1 et une levée de fonds… mais reste en baisse de 30% depuis janvier.
CHINE : Xi Jinping charme les patrons du Fortune 500 en se posant en champion du libre-échange. C’est le monde à l’envers ?
PHRAMA : Moderna chute de plus de 10 % après l’éviction du patron des vaccins à la FDA. L’incertitude plane sur la régulation du secteur.
TWITTER : Elon Musk fusionne X-Twitter (valorisé à 33 milliards), et xAI (valorisé à 80 milliards) alors que xAI n’a que 2 ans d’existence.
Faut-il acheter de l’or ?
Quelle actif s'en sortirait le mieux dans en cas de guerre commerciale totale ?
58% des investisseurs institutionnels parient sur l’OR, contre seulement 15% sur le dollar US.
L’or pourrait s’imposer comme l’unique valeur refuge mondiale :
Pourquoi le métal jaune redevient la star des marchés ?
Alors que les marchés boursiers terminent le trimestre dans le rouge, un actif a brillé de mille feux : l’or.
Les faits marquants à retenir :
+20% de hausse sur Q1 2025 pour l’or, un record sur 40 ans.
Record absolu dépassé lundi à 3 155 $ l’once.
Les ETF sur l’or ont connu un afflux massif, avec 4,7 milliards de dollars d’entrées nettes en février selon Morningstar, dont 3,4 milliards rien que pour le SPDR Gold Shares (GLD).
La Bank of America anticipe un prix de l’or à 3 500 $ d’ici 2 ans.
La demande est portée par :
Les investisseurs particuliers,
Les banques centrales (qui réduisent leur exposition au dollar),
Les assureurs chinois nouvellement autorisés à investir dans l’or.
Pourquoi ce retour en grâce ?
L’or est historiquement considéré comme une valeur refuge, un actif que l’on achète lorsqu’on doute du reste.
Et en ce début 2025, les sources d’inquiétude ne manquent pas.
Trump et la guerre des tarifs : l’Administration américaine a multiplié les annonces et menaces tarifaires tous azimuts. Résultat : les entreprises n’osent plus investir, les consommateurs se mettent à douter, les marchés tanguent.
L’inflation résiste : les tarifs douaniers risquent de faire grimper les prix sur certains produits importés, envenimant les tensions inflationnistes.
Les taux d’intérêt devraient baisser : dans un contexte de croissance molle, la Réserve fédérale pourrait assouplir sa politique monétaire.
Géopolitique tendue : Les tensions persistantes en Asie, au Moyen-Orient, ou encore autour de la chaîne d’approvisionnement mondiale entretiennent un climat de prudence.
Une ruée vers la sécurité
Ce sont surtout les investisseurs particuliers qui ont déclenché cette ruée vers l’or au premier trimestre.
Lassés par la volatilité des marchés actions, ils se sont massivement tournés vers les ETF adossés à l’or, notamment aux États-Unis.
Mais le mouvement est plus large : les banques centrales, qui cherchent à réduire leur dépendance au dollar, achètent également.
Et la Chine vient d’ouvrir le marché aux assureurs, ce qui pourrait représenter une nouvelle source massive de demande dans les prochains trimestres.
Jusqu'où l’or peut-il monter ?
Pour Bank of America, le scénario est clair : 3 500 $ l’once d’ici deux ans, soit encore +10% à +15% de potentiel par rapport aux niveaux actuels.
Et certains analystes estiment même que ce seuil pourrait être atteint bien plus tôt, si les tensions économiques et politiques persistent.
En conclusion, l’or s’impose à nouveau comme l’assurance-vie des portefeuilles. Si vous doutez des actions, des devises, ou même des cryptos…
Analyse de l’action de Sanofi ($SAN)
Sanofi, un champion de la régularité : depuis plus de 30 ans, le groupe augmente son dividende chaque année.
En 2025, il atteindra 3,92 €/action, soit un rendement de 3,9% au cours actuel.
Un profil défensif qui séduit les investisseurs !
Pourtant, développer un médicament est un pari risqué : seule une infime partie des candidats arrive sur le marché, et encore moins devient un « blockbuster » (>1 Md$ de ventes annuelles).
Comment Sanofi s’en sort ?
Grâce à un portefeuille diversifié (produits commercialisés + pipeline) qui limite la volatilité des résultats.
Le groupe mise aussi sur l’avenir avec des biologiques et thérapies innovantes, protégés par des brevets.
Pour tout comprendre sur ce leader français, je vous conseille cette vidéo Youtube :
Que se passe-t-il sur les marchés ? Les prévisions de Goldman Sachs
Les marchés US en mode montagne russe : le S&P 500 et le Dow terminent en hausse lundi (+0,6 % et +1 %), mais le Nasdaq recule (-0,1 %) après un début de séance chaotique.
Le spectre des nouveaux tarifs douaniers de Trump : la Maison-Blanche prépare un nouveau train de sanctions commerciales, attendu ce mercredi 2 avril, rebaptisé “Liberation Day”.
Mars dans le rouge : les indices majeurs terminent le mois sur une lourde correction. Dow : -4,2%, S&P 500 : -5,8%, Nasdaq : -8,2%, leur plus fort repli mensuel depuis 2022.
Les taux obligataires reculent : le rendement des Treasuries à 10 ans glisse à 4,21%, signe de tension sur la croissance économique.
La tech sous pression : Nvidia, Microsoft, Amazon et Tesla reculent à nouveau, malgré une légère hausse d’Apple (+2 %). Palantir et AppLovin, deux valeurs IA phares, dévissent.
Les marchés mondiaux sont secoués par les menaces de tarifs douaniers
La dernière séance du premier trimestre 2025 ressemble à un condensé parfait des trois derniers mois :
Les marchés virent au rouge à l’échelle mondiale, alors que les investisseurs reconsidèrent la politique commerciale américaine.
La peur d’un ralentissement :
Wall Street est désormais clairement entrée en mode “alerte croissance”.
Dans une note publiée dimanche soir, Goldman Sachs a officiellement abaissé ses prévisions pour le S&P 500, pour la deuxième fois ce mois-ci, pour 2 raisons :
Les tarifs annoncés
Le risque croissant de récession.
La banque vise désormais un repli de l’indice vers 5 300 points d’ici trois mois, avant un rebond à 5 700 en fin d’année, puis à 5 900 d’ici 12 mois.
Ce nouvel objectif marque une forte révision à la baisse par rapport au précédent (6 200 points), ce qui place Goldman parmi les prévisions les plus prudentes de Wall Street, selon Bloomberg.
La banque attribue maintenant 35% de probabilité à une récession américaine d’ici un an, avec un avertissement :
Si l’histoire se répète, les marchés pourraient encore perdre jusqu’à 17 % supplémentaires, tombant autour des 4 600 points.
Les prévisions de Goldman Sachs pour le S&P 500 :
La fièvre des tarifs :
Évidemment, il faut rappeler qu’il y a quelques années à peine, les États-Unis craignaient déjà une récession… qui n’est jamais arrivée.
À l’été 2022, la peur de l’inflation était à son paroxysme, comme le montrait Google Trends, où les recherches du mot “inflation” ont atteint un sommet en août.
À l’époque, il semblait inconcevable qu’un terme économique puisse un jour éclipser “inflation” dans le quotidien des Américains.
Mais aujourd’hui, les discussions sans fin sur les tarifs douaniers, alimentées par la passion de Trump pour cet outil politique, ont changé la donne.
Depuis le début de l’année, les recherches Google pour “tarifs douaniers” ont explosé, dépassant même celles sur l’inflation au plus fort de la panique.
Les recherches Google pour le mot “Tariffs” :
Et toi, tu en penses quoi ?
À la semaine prochaine sur Momentum !
L’équipe Momentum ⏳