+33% en 1 jour pour cette action française !
La stratégie du meilleur investisseur du monde a fuité (à lire et à relire)
Bienvenue sur Momentum, la newsletter pour investir et gérer ses finances personnelles ! Aujourd’hui, on parle de :
+33% en 1 jour pour cette action française
Bourse : Les gagnants et les perdants du Cinéma
Comment identifier des actions à gros potentiel ?!
La stratégie du meilleur investisseur du monde a fuité (à lire et à relire)
USA : Goldman Sachs estime qu’il y a 15% de risques qu’il y ait une récession aux USA en 2025 (la confiance revient : l’estimation était de 20% cet été).
BOURSE : L’action d’Ubisoft prend +33% suite aux rumeurs d’un rachat par Tencent. Positif pour les actionnaires, un peu moins pour la France.
FRANCE : L’inflation baisse pour atteindre 1,20% en septembre. Sur l’ensemble de 2024, on devrait atteindre une moyenne de 2% d’inflation.
RÉFORME : Les hausses d’impôts ont été décidées, et a priori tu n’es pas concerné :
Les entreprises qui font plus d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires vont payer une surtaxe d’impôt sur les sociétés de 10 à 15%.
Les ménages avec un revenu fiscal de référence supérieur à 250 000€ (célibataires) ou 500 000€ (couples) vont également payer une surtaxe.
Bourse : Les gagnants et les perdants du Cinéma
La suite du Joker n’est pas un énorme succès comme annoncé et n’atteint pas les prévisions de recettes.
40 millions de dollars au box-office domestique contre 60 millions espérés.
Alors que le film a couté 96 millions de dollars au total. 3 fois plus que le premier volet.
C’est encore un échec pour Warner Bros.
Sur 1 an, l’action du studio de cinéma a perdu 25%.
Quand Netflix et Disney prenait respectivement +91% et +21%.
En août, Warner Bros qui possède notamment CNN, Discovery Channel, Food Network, HBO, a dévalué son réseau TV de 9 milliards de dollars.
On n’achète pas !
Ceci n’est pas un conseil en investissement, faites vos propres recherches.
Comment identifier des actions à gros potentiel ?
Les actions sont, de loin, la classe d’actifs la plus performante sur le long terme.
Si on reprend l'analyse faite par l'économiste américain Jeremy Siegel sur plus de 200 ans,
1 dollar investi en 1802 s’est transformé en plus de 2 millions de dollars 200 ans plus tard.
Aucune autre classe d'actifs montre de telle performance historique sur le long terme.
Les actions permettent également de mieux diversifier son épargne, à la fois d’un point de vue sectoriel et d’un point de vue géographique.
On y trouve des opportunités dans de nombreux secteurs d’activité.
Des titres du monde entier sont accessibles facilement à partir d’un courtier en ligne.
Et la très grande diversité (des dizaines de milliers d’actions sont cotées) fait que l’on y trouve (en cherchant un peu bien sûr) de nombreux actifs de qualité sous-évalués.
Il existe plus de 50.000 sociétés cotées dans le monde.
Il y a, en permanence, des centaines de bonnes affaires disponibles.
Mais il faut savoir les repérer.
Si tu veux apprendre à le faire par toi même et t’inspirer du portefeuille d’un expert, je te conseille de prendre rendez-vous avec mon ami Geoffrey, un expert du sujet qui a décidé de proposer aux lecteurs de Momentum un coaching financier gratuit.
Ce que j’adore chez Geoffrey, c’est qu’il t’aide avoir le bon Mindset et à définir la bonne stratégie pour construire ton patrimoine sur le long terme !
Ceci est une collaboration commerciale. Je vous recommande d’avoir un patrimoine boursier à investir de minimum 3000 € pour profiter du coaching.
La stratégie du meilleur investisseur du monde a fuité
Depuis quelques jours, un document rédigé par Michael Burry circule sur Twitter.
Il y partage sa stratégie d’investissement.
Pour rappel, Michael Burry, c’est l’investisseur qui a prévu la crise de 2008.
Aujourd’hui, je voulais te résumer sa stratégie en quelques lignes. C’est une bonne piqûre de rappel pour tout investisseur, débutant ou confirmé.
Il a rédigé cette note d’investissement en 2000 (ça date), et elle est toujours pertinente !
15 apprentissages pour investir comme Michael Burry :
Trouver des actions peu populaires : Recherchez des entreprises dans des secteurs délaissés et sous-évalués. Pas les secteurs à la mode.
Se concentrer sur les flux de trésorerie disponibles : Privilégiez les flux de trésorerie disponibles et la valeur d'entreprise plutôt que des indicateurs traditionnels comme le P/E ratio.
Pas besoin de catalyseurs : Une action sous-évaluée suffit, inutile d'attendre un événement spécifique pour investir.
Toujours protéger son capital : Investissez avec une marge de sécurité pour éviter une perte de capital trop élevée.
Diversifier de manière stratégique : Détenez 12 à 18 actions pour réduire le risque.
Vendre tôt : Ne tardez pas à vendre si une action prend rapidement 40 à 50 %.
Pas de limites de taille : Investissez dans des entreprises de toutes tailles, grande capitalisation, petite capitalisation, micro-capitalisation, etc.
Se concentrer sur un ratio, la valeur d'entreprise/EBITDA : Utilisez ce ratio, ajusté par secteur, pour rechercher les actions sous-évaluées.
Un turnover élevé est acceptable : Un turnover de portefeuille supérieur à 50 % est acceptable. Ne réfléchissez pas trop aux impôts, contentez-vous de les payer.
Ne faites pas confiance au ROE : Le rendement des capitaux propres (ROE) peut être trompeur, concentrez-vous sur des indicateurs plus fiables comme les flux de trésorerie.
Préférer une dette minimale : Optez pour des entreprises dont le niveau de dette est facilement gérable.
Ne pas craindre la volatilité : La volatilité n’est pas synonyme de risque, ne vous inquiétez donc pas des fluctuations de prix à court terme.
Couper rapidement les pertes : Ne laissez pas une mauvaise action nuire au portefeuille, vendez lorsqu'elle atteint de nouveaux planchers.
Et peut-être que l'enseignement le plus important est qu'il coupe les pertes à un maximum de 10 à 15 % et prend les profits à 40 à 50 %.
Le portefeuille de Michael Burry :
Aujourd’hui, Burry utilise exactement la même stratégie qu'il a détaillée il y a plus de 20 ans.
45 % de son portefeuille est concentré sur seulement trois actions technologiques chinoises : Alibaba (BABA), Baidu (BIDU) et JD.com (JD).
Jusqu'à récemment, ces actions étaient négligées et oubliées, mais comme discuté la semaine dernière, la Chine a lancé des mesures de relance, et avec cela, la tendance pourrait s'inverser pour ces actions.
La stratégie de Burry porte ses fruits, ces actions ayant augmenté de 21 à 54 % depuis qu'il y est entré.
Voici quelques extraits de sa note à connaître :
Les entreprises dans lesquelles il investit ont un particularité.
« Ma stratégie n'est pas très complexe. J'essaie d'acheter des actions d'entreprises impopulaires lorsqu'elles ressemblent à des carcasses, puis de les vendre lorsqu'elles ont été un peu redressées. »
La marge de sécurité = La différence entre la valeur intrinsèque d'une action et son prix sur le marché.
« Toutes mes décisions boursières sont basées à 100 % sur le concept de marge de sécurité, introduit dans le monde dans le livre "Security Analysis", coécrit par Graham et David Dodd. »
Il ne s’intéresse que très peu à l'actualité qui a un impact court terme sur les marchés.
« Je me préoccupe peu du niveau du marché en général et je mets peu de restrictions sur les investissements potentiels. Ils peuvent être des actions à grande capitalisation, petite capitalisation, moyenne capitalisation, micro-capitalisation, technologiques ou non. Cela n’a pas d’importance. Si j'y trouve de la valeur, cela devient un candidat pour le portefeuille. »
Il adore les secteurs qui ne sont pas sexy ou à la mode.
« J'ai cependant découvert que, de manière générale, le marché adore jeter le bébé avec l'eau du bain. Je trouve donc que les secteurs délaissés sont un terrain particulièrement fertile pour les meilleures actions de leur catégorie à des rabais importants. »
Un seul ratio compte : valeur d’entreprise / EBIDTA.
« Je passe au crible un grand nombre d'entreprises en regardant le ratio valeur d'entreprise/EBITDA, bien que le ratio que je suis prêt à accepter tende à varier en fonction de l'industrie et de sa position dans le cycle économique. »
Un ratio ne compte pas : cours / bénéfice.
« J’ai tendance à ignorer les ratios cours/bénéfice. Le rendement des capitaux propres est trompeur et dangereux. Je préfère une dette minimale. »
Le prix d’achat
« Je préfère acheter dans une fourchette de 10 à 15 % du plus bas sur 52 semaines, qui a montré une certaine résistance des prix. C'est mon côté contrarien. Et si une action – autre que les oiseaux rares mentionnés ci-dessus – atteint un nouveau plancher, dans la plupart des cas, je coupe la perte. C'est la partie pratique. Je fais un compromis entre le fait de tourner fondamentalement le dos à une potentielle plus grande valeur et le fait que, depuis la mise en œuvre de cette règle, je n'ai pas connu de catastrophe qui aurait détruit l'ensemble de mon portefeuille. »
Tu peux retrouver la note complète rédigée par Michael Burry juste ici.
À la semaine prochaine sur Momentum !
L’équipe Momentum ⏳